Activité d’UPF Monaco
A suivre...
BENGUERIR 2022 : DES ASSISES EN MOUVEMENT
L’UPF section de Monaco était particulièrement légitime à participer aux 49èmes Assises de l’Union internationale de la Presse Francophone consacrées au « Leadership Féminin au sein des médias », l’année où 12 000 textes juridiques et législatifs concernant le droit des femmes ont été revus en Principauté avec 85 textes modifiés ou supprimés pour en accroître l’étendue.
La section de Monaco devait, très logiquement, être représentée par Laurence Dionigi, écrivaine et journaliste féministe (mais pas que) et auteure notamment des « Grandes oubliées de l’Art » mais un changement de date l’ayant rendue indisponible c’est Philippe Tallois qui s’est fait son porte-parole, notamment pour proposer un partenariat entre l’UPF et le Parlement des Ecrivaines Francophones créé en 2017, avec un manifeste intitulé « Liberté Egalité Féminité » publié par le journal « Le Monde ». Ça tombait bien car le président Madiambal Diagne, arrivé au bout d’un mandat bien rempli et assumé, était remplacé lors d’un vote à Benguerir par la directrice des éditions et des relations internationales du « Monde diplomatique » Anne-Cécile Robert à qui la proposition a donc été soumise.
A signaler donc qu’à l’issue de ces assises consacrées au Leadership féminin au sein des médias, l’UPF est dirigée par deux femmes, Anne-Cécile Robert donc et Zara Nazarian directrice du Courrier d’Erevan (Arménie), réélue secrétaire générale, le nouveau bureau de l’UPF comptant désormais cinq femmes journalistes sur 9 membres du bureau. On nous permettra de signaler tout de même que Christian Perrin, section de Monaco, trésorier international adjoint jusqu’alors est devenu pleinement titulaire de la fonction.
A retenir des 9 ateliers et tables rondes déclinant la thématique des Assises qu’il y avait lieu de distinguer le leadership des femmes journalistes et la place des femmes sollicitées pour apporter leur expérience et leur expertise sur un sujet d’actualité.
Dans le premier cas il semble que le rôle des femmes dans les rédactions soit en progrès mais de façon diversifiée selon les pays et les médias, la télévision par exemple ayant fait globalement davantage de place aux femmes journalistes. Il a aussi été souligné que les femmes subissent parfois le poids des habitudes et sont freinées par ce qu’on appelle le « syndrome de l’imposture » qui les amène à sous-estimer leur potentiel et donc leur ambition. Par contre il arrive que leur soient confiées des responsabilités réelles mais non accompagnées de la fonction correspondante et du salaire qui va avec. Plusieurs cas ont été rapportés de femmes « numéro 2 » d’une rédaction tout en exerçant les responsabilités du « numéro 1 ».
Dans les zones de conflit et de crise hommes et femmes partagent les risques mais les femmes journalistes vivant dans les pays concernés sont confrontées à des problèmes encore plus aigus. A signaler que la Fédération Internationale des Journalistes a reçu 5000 demandes pour aider journalistes et familles à quitter l’Afghanistan.
A cet égard la nécessité est apparue de créer un fond d’urgence pour ce type de situation.
A noter par ailleurs que l’UPF et la F.I.J -Fédération Internationale des Journalistes- ont créé conjointement à Benguerir un Prix pour le courage et l’engagement des femmes journalistes dédié à la journaliste palestinienne Shereen Abu Agleh tuée le 11 mai dernier lors d’un reportage pour Al Jazeera.
A mentionner encore le choix des « experts » sollicités pour expliquer un conflit, une crise sanitaire, un problème ou progrès social ou technique. Actuellement l’intervention de femmes spécialistes représente moins de 20 % du temps de parole global des acteurs et experts des sujets abordés. Une invitation est donc faite à une mise à jour des carnets d’adresse incluant un nombre d’expertes plus conforme à la représentation féminine des domaines concernés.
Il ne faudrait pas pour autant oublier l’environnement de ces assises organisées en un temps record par la section marocaine à l’initiative de la présidente de l’UPF Maroc Meriem Oudghiri vice-présidente internationale de l’UPF. Les participants ont pu à la fois profiter des équipements remarquables de l’Université Mohammed VI Polytechnique dessinée par l’architecte espagnol Ricardo Bofill et de moments de pause hors normes par autoroute jusqu’à Marrakech située à 70 km au Sud, dans des lieux prestigieux tels que le Palais Bahia pour une soirée de gala aux accents arabo-andaloux.
L’Université Mohammed VI polytechnique mérite elle-même qu’on s’y attarde. Elle fait partie intégrante de la ville nouvelle de Benguerir, ville verte créée dans le cadre des grands projets de développement de l’O.C.P, l’Office chérifien des phosphates.
Principe de base : « Agir en faisant » ( learning by doing ), et les étudiants sont eux-mêmes des créateurs de solutions. Certaines ont été appliquées à la voiture électrique, à des robots ou des imprimantes 3D. Etudiants et chercheurs bénéficient d‘une plateforme pour accompagner les projets et les startups qui les portent, et si l’on développe la capacité d’apprendre on y ajoute celle d’entreprendre.
Domaines d’application (entre autres) répondant particulièrement aux problématiques de l’Afrique : La gestion des ressources naturelles, l’eau, les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, avec les biotechnologies et le recours au numérique (l’Université dispose du Data center le plus grand d’Afrique) ainsi qu’à l’intelligence artificielle. Le campus, bâti sur plus de 30 ha, a un prolongement virtuel via internet vers d’autres sources de savoir et forme des spécialistes du numérique bac +5.
L’Université Mohammed VI Polytechnique est en partenariat avec l’Ecole des Mines de Paris, Sciences Po Aix et Paris, l’Institut Pasteur, le Massachusetts Institute of Technology, la Columbia University…et de nombreuses universités étrangères avec lesquelles des échanges sont organisés et l’apprentissage des langues fait partie du cursus.
L’apprentissage en entreprise se pratique au plus haut niveau.
Les équipements sont eux-mêmes au niveau des buts poursuivis avec panneaux photovoltaïques, recyclage des eaux usées, tri sélectif et pour optimiser l’effort intellectuel le Sport est obligatoire avec piscine, tennis, terrains omnisport, salles de fitness, de musculation, de sports de combats…et de danse, et Radio Campus comme chambre d’écho de la vie étudiante.
Confinement - Déconfinement à la monégasque
Monaco, ce n’est pas la France. L’épidémie en a apporté une preuve. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Monaco n’a pas fait comme la France face au coronavirus. Un confinement moins strict et plus court et un déconfinement curieusement plus prudent au niveau des bars et restaurants. En ce qui concerne la presse, elle a été régulièrement informée et libre de travailler. Des points presses ont été régulièrement organisés par vidéo-conférence ou les ministres concernés répondaient aux questions des journalistes.
Les journalistes ont reçu des communiqués réguliers sur les travaux du comité mixte de suivi. Ce dernier a été initié par le Prince à la demande des élus du parlement (conseil national).
Des élus pour une fois unanimes dans leurs demandes toutes tendances confondues derrière le président du parlement. Cela a permis une distribution précoce de masques à la population suivie de tests pour tous résidents puis les salariés dont nombreux venant de France et d’Italie. Au 2 juin, date de réouverture des bars et restaurants. Le bilan sanitaire de la Principauté s’élevait donc à 99 personnes touchées par le coronavirus sur une population résidente de 38.000 personnes.
Le total de personnes guéries s’élevait à 90.On déplore 4 décès.
Une seule personne était toujours hospitalisée à l’hôpital. Elle séjourne en réanimation. Il convient de noter que les personnes testées et hospitalisées ne sont pas toutes résidentes en Principauté. Conformément au principe retenu par les autorités sanitaires monégasques, seuls les patients fortement symptomatiques au Covid-19 sont hospitalisés. Les personnes présentant peu de symptômes sont invitées à se confiner à domicile tout en étant suivies médicalement.
À ce jour, 2 patients sont pris en charge par le Centre de Suivi à Domicile. À la même date, 16.200 personnes ont été dépistées, soit 43% de la population. À cela, il convient d’ajouter les tests réalisés sur les populations dites "captives" (Sûreté Publique, Pompiers, Carabiniers, Direction de l’Éducation Nationale) testées par ailleurs et non encore comptabilisées dans les statistiques pour ceux qui résident à Monaco. Le premier enseignement de cette campagne de tests est que 2,7% des tests sérologiques se sont révélés positifs.
Sur le plan économique le soutien Gouvernemental aux entreprises a été massif, mais les activités touristiques, l’événementiel et congrès d’affaires ont beaucoup soufferts .La reprise cet été est un véritable défi. Monaco va tout faire pour préserver son modèle économique et social ainsi que sa prospérité. La bataille de l’attractivité passe par la sécurité sanitaire dans un pays ou le Prince a été le premier chef d’État contaminé et guéri. Le ministre d’État (Premier Ministre) Serge Telle a été touché par le virus avant le souverain, guéri lui aussi. Il a piloté l’action gouvernementale. Il doit quitter ses fonctions fin aout pour être remplacé par l’ancien préfet français de la région PACA, Pierre Dartout. En espérant que d’ici la une normalité retrouvée permette ce changement de gouvernement dont la lourde tâche sera de faire face à l’inévitable dégradation économique. Un gouvernement qui sera contacté par notre association pour obtenir son soutien dans notre action pour le rôle de la presse à Monaco et sa liberté dans le monde francophone. Nous le ferons en présentant nos nouveaux statuts validés et conformes aux dernières décisions du bureau de l’Union Internationale de la Presse Francophone.
Déconfiné donc et prêt à une reprise pour encore plus de visibilité et d’efficacité.
Patrice Zehr
Président de l’UPF Monaco
Jean des Cars à Monaco pour la petite et grande histoire des Grimaldi
Le journaliste se devrait selon Camus d’être "un historien de l’actualité"
On en est aujourd’hui le plus souvent hélas bien loin. C’est pourquoi pour les amoureux de l’histoire et du journalisme de responsabilité, la conférence de Jean Descars, a été un plaisir pour plus de 260 personnes le 17 février dernier dans le grand salon du Méridien Beach Plazza.
Elle fut un succès pour les organisateurs, dont l’UPF Monaco et le Comité d’Entraide des Français de Monaco. La thématique autour des "Grimaldi une dynastie francophone dans l’Europe des monarchies" faisait écho au dernier livre de Jean Descars aux éditions Plon Le dictionnaire amoureux des monarchies et au 50e anniversaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Cela a permis au président de l’UPF Monaco section nationale au sein de l’Organisation Internationale de la Presse Francophone de souligner l’actualité du combat au sein de la plus vieille organisation francophone (3000 journalistes dans plus de 110 pays) pour la reconnaissance d’un journalisme professionnel indépendant constitutif de l’état de droit.
Un contre pouvoir qui n’est pas contre le pouvoir, mais qui refuse d’en dépendre au-delà de soutiens sans contrepartie à l’indispensable liberté de la presse. Un combat aussi pour que partout, la carte de presse soit valorisée, définisse le journalisme et le valide. Car n’est pas journaliste celui qui donne parle, écrit, se filme et s’exhibe pour donner son avis sur tout notamment par le biais des réseaux sociaux sans aucune légitimité. La contrainte politique ou financière et les dérives médiatiques menacent le journalisme et sapent sa crédibilité. Jean des Cars est lui un journaliste-historien comme le souhaitait camus, un homme de culture et l’UPF lutte aux côtés d’acteurs culturels pour le français et son rayonnement. Dans sa conférence, il a placé la lignée des Grimaldi dans l’identité dynastique des grands pays européens. Mais surtout il a été dans l’intimité, un compteur remarquable, avec des anecdotes personnelles inépuisables auprès des têtes couronnées.
On a revécu le règne de Rainier et l’apport indispensable de Grace, sans oublier les grands noms d’une dynastie qui tient le "Rocher" depuis plus de 7 siècles. Le règne du Prince Albert II s’inscrit bien dans la lignée d’Albert I sous le signe de l’amour et de la défense de la nature et de l’environnement. L’historien a souligné par ce lien évident le génie des Grimaldi: durer en s’adaptant. Le journaliste a conduit le public au plus près de l’intimité des grands noms d’une dynastie, sans vulgarité ni voyeurisme. Comme quoi on peut être dans la confidence, informer le public sans tomber dans les dérives de la presse de caniveau qui a maintenant submergé les réseaux sociaux.
Une belle leçon et une raison d’espérer, le journalisme de qualité a encore des défenseurs et un public pour le défendre au nom du droit d’informer pour contribuer au devoir d’histoire.
Patrice Zehr
Conférence ministérielle de la francophonie et table ronde UPF
Été 2019 - propositions et espérances
Ce mois de juillet sera important pour notre section et déterminera nos actions, objectifs et moyens de la rentrée. Cette rentrée à Monaco sera d’ailleurs très francophone. La 36e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) se tiendra en effet en Principauté les 30 et 31 octobre 2019. Les ministres en charge de la Francophonie des 88 États et gouvernements membres se réuniront sur le thème "Réconcilier l’humanité et la planète: perspectives dans l’espace francophone à la veille des 50 ans de l’OIF".
L'UPF Monaco est membre à part entière de l'Union Internationale de la Presse Francophone, partenaire institutionnel de l'OIF. Nous avons donc proposé d’enrichir cette rencontre et sa thématique par un événementiel presse "Monaco acteur humanitaire majeur dans l’espace francophone".
Nous espérons un feu vert et un soutien permettant une dynamique comme obtenue précédemment dans le cadre de notre symposium de 2016 " médias et environnement en Méditerranée". Cet événementiel a été à l’origine d’un engagement plus fort de Monaco au sein de la Francophonie.
Notre proposition 2019 est plus modeste au regard nombre de journalistes participants venants seulement des médias des pays concernés par la coopération, mais s’inscrit parfaitement dans notre double objectif- valoriser l’action de la presse francophone et faire connaitre les réalités monégasques- après l’environnement, l'humanitaire.
Nous sommes surs que ce positionnement nous vaudra le soutien de la coopération et d’associations engagées dans l’humanitaire qui nous aiderons à donner de l’ampleur à une initiative dont ils seraient alors les partenaires actifs et bienvenus.
Notre souhait est de voir notre proposition validée et notre action dans les domaines de la presse et de la culture à Monaco reconnue. Notre participation aux assises de l'UPF et au sommet de la francophonie est un plus pour Monaco incontestable. Cela demande cependant des moyens de fonctionnement au-delà d’un soutien ponctuel.
Nous espérons donc à la rentrée avoir les moyens de nos ambitions pour la presse et l'image de Monaco dans la francophonie.
UPF Monaco: une section aux membres très actifs
L’Union de la Presse Francophone de Monaco a participé au forum des associations les 3, 4 et 5 mai 2019. Notre section a tenu un stand dans la catégorie Échanges Culturels, présenté ses actions lors d'une table ronde et établi des contacts avec d’autres associations actives à Monaco.
Notre section est un peu particulière, composée de journalistes professionnels avec cartes de presse et d’acteurs de la francophonie, proposant à la fois des activités de presse et culturelles.
Trois de ses membres féminins font partis également de l’association "Femmes Leaders Mondiales Monaco". C’est le cas d’Yvette Gaza-Cellario, de Charlotte Longépé ou encore de Françoise Rossi. Françoise très active auprès de l’humanitaire monégasque a présenté lors d’une conférence à la maison de France dans le cadre d’un partenariat, Patrick de Carolis, écrivain, homme de télévision, sur une thématique qui a fait le plein " Le service public a-t-il trahit la culture? ".
Tout le monde connait le salon du livre de Monaco et les rencontres Fabian Boisson devenus grâce à Yvette Gaza Cellario un rendez-vous incontournable du livre depuis 8 ans et dont l’UPF est partenaire. Débats à la Maison de France, salon du livre où sont actifs nos journalistes et nos auteurs.
Charlotte Longépé y a présenté sa dernière publication dans Le Pays de Dinan relative à l'engagement pendant la Première Guerre Mondiale de Robert W. Service écrivain, poète et journaliste admiré dans le monde anglo-saxon et qui a fini sa vie aventureuse à Monaco.
Laurence Dionigi multiplie les conférences sur son livre à succès consacré au rôle si longtemps minoré et aujourd’hui encore des femmes dans la peinture: "Les grandes oubliées de l’art ".
Pierre Dévoluy et Pierre Yves Reichenecker journalistes sont sur tous les chemins du livre et des salons pour présenter leur guide découverte "Les secrets du sentier des douaniers ". Le tout complété par une exposition à Maison de France "De la piste au sentier ".
-Pour la piste: les photographies de Solange Podell, portraits de pilotes F1 des années 70 pris sur le vif dans les stands à Monaco.
-Pour le sentier: photos de Brigitte Dubanchet prises sur le sentier planétaire de Valberg.
Frédéric Laurent lui journaliste, écrivain, réalisateur, est l’auteur de la biographie de référence sur le Prince Albert II " Le destin d’un règne "
Les fausses nouvelles, enjeux et dangers ainsi que les différentes facettes du métier de journaliste étaient eux à l’ordre du jour de la rencontre organisée dans le cadre des journées de la presse à l’école entre une classe de quatrième du collège Charles III et l'UPF Monaco représentée par son vice-président Philippe Tallois.
Quant au président Patrice Zehr, il a animé en avril le festival du livre policier de Saint-Laurent-du-Var et prépare celui de Nice du 31 mai au 2 juin 2019.
Une belle association de compétences et d’engagements, gérée par le secrétaire général J-L Filc journaliste connu de tous les auditeurs de RMC du milieu de la voile et des sportifs. Des adhérents actifs qui œuvrent pour l’image de Monaco dans la presse de l’immense espace francophone.
Patrice Zehr
Yémen: Enquête sur des journalistes français (avril 2019)
Nous exprimons notre pleine et entière solidarité avec nos confrères.
Les journalistes de 37 médias français ont apporté, jeudi 25 avril 2019, leur soutien à trois confrères convoqués par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), après une enquête sur l'utilisation d'armes françaises dans le conflit au Yémen.
Ils "n'ont fait que leur travail: porter à la connaissance des citoyens des informations d'intérêt public sur les conséquences des ventes d'armes françaises", défendent dans un communiqué les sociétés de journalistes, sociétés des rédacteurs et sociétés des personnels de BFMTV, Europe 1, Le Figaro, France 2, L'Humanité, Mediapart, Le Point, Premières Lignes, La Croix, Les Jours, l'AFP, France Info ou encore franceinfo.fr.
La justice française a ouvert une enquête fin 2018 pour "compromission du secret de la défense nationale" après la transmission au jeune média en ligne Disclose d'une note classée "confidentiel défense", évoquant l'utilisation d'armes françaises au Yémen.
Au moins trois journalistes ayant participé à cette enquête, Geoffrey Livolsi et Mathias Destal de Disclose, ainsi que Benoît Collombat de la cellule investigation de Radio France, sont convoqués mi-mai en vue d'une audition libre dans les locaux de la DGSI.
Patrice Zehr
Bienvenue à notre nouveau partenaire: Monaco Logistique (avril 2019)
L'UPF Monaco peut aujourd’hui compter sur le soutien Monaco Logistique. Cette entreprise familiale de transports et de logistique a été créée en 1997 par Monsieur Ameur Chiha. Sa fille Leïla l’a rejoint en tant qu’administratrice des sociétés et responsable juridique. Monaco Logistique couvre le monde entier tant par le maritime, l’aérien que le routier avec une flotte de plus d’une cinquantaine de camions.
Une entreprise qui ne cesse de grandir et qui emploie aujourd’hui, en comptant ses filiales Office Maritime Monégasque et TM Transports plus de 200 personnes sur 3 sites: un siège social à Monaco et plus de 30 000m2 d’entrepôts répartis sur 2 zones ( au PAL à Nice Saint Isidore, et à Carros).
Monaco Logistique va fêter en septembre prochain ses 20 ans d’implantation au PAL (Parc d’Activités Logistiques) zone où la société dispose de quatre bâtiments, dont une partie sous douane. Une délocalisation rendue possible grâce à un partenariat entre le gouvernement monégasque et la France afin de limiter les surfaces de stockage et de désengorger le trafic sur le Rocher. Une délocalisation plébiscitée par les entreprises monégasques, le PAL étant proche l’aéroport et en bordure de l’A8 qui relie la France à Monaco en 20mn, puis à l’Italie et à l’Espagne, cette situation géographique s’est très vite avérée être la meilleure des solutions.
Mais si notre partenaire a accepté de nous rejoindre c’est aussi parce que la famille Chiha est une famille qui prône des valeurs communes à celles de l'UPF, des valeurs de solidarité, d’humanisme, de respect. Fondatrice et Présidente de l’Association Monaco-Tunisie, (dont l’association vient de recevoir l’agrément du gouvernement monégasque), Leila Chiha agit également pour promouvoir la langue française. Son association se bat pour permettre le changement en Tunisie par l’accès aux premiers soins médicaux mais aussi par l’éducation. Son association a par exemple réussi à financer une salle informatique et a organisé une collecte de livres (offerts par des parents d’élèves de Monaco) au profit d’écoles de Kairouan.
À noter que M. Ameur Chiha est aussi Consul Honoraire de Tunisie, et qu’avec sa fille Leïla ils sont membres du CEMA (Club des Entrepreneurs Monégasques en Afrique).
Sachant que nous approchons à grands pas de la 36e Conférence Ministérielle de l’OIF prévue les 30 et 31 octobre 2019 à Monaco, et que nos Assises de l’UPF se tiendront en marge du Sommet de l’OIF à Tunis en 2020, nous sommes convaincus que notre nouveau partenaire trouvera toute sa place sur ces grands événements.
Françoise Rossi
L’UPF-Monaco et la Francophonie (mars 2019)
L’UPF de Monaco fait parti de l’Union Internationale de la presse francophone qui est un partenaire majeur des institutions Francophones. À ce titre notre section nationale participe à tous les événements de la Francophonie- assises de la presse et sommets de la francophonie.
Cela va dans l’engagement voulu par le souverain et réaffirmé avec solennité à Monaco même devant le Ministre d’État lors du symposium de 2016 "Médias et environnement en Méditerranée" que nous avons organisé avec le soutien de l’union internationale et surtout du Gouvernement Princier.
Le 20 mars 2019, comme chaque année dans le monde, est célébrée la journée internationale de la Francophonie, au cours de laquelle, les 220 millions de francophones sur les 5 continents fêtent leur langue en partage et la diversité de la Francophonie. 100 pays dans l UIPF et 3000 journalistes.
Cette année le thème de cette journée, à laquelle la Principauté de Monaco s’associe, est: "En français... s’il vous plait ;-)".
Pour mémoire, la Principauté est membre historique de l'OIF depuis 1970 et participe activement aux travaux de celle-ci.
Ainsi, en octobre 2018, en marge de la 35e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie, qui s'est tenue à Erevan (Arménie) et à laquelle notre section a activement participé, le Gouvernement Princier a signé deux conventions de financement portant sur la durée de la nouvelle programmation de l’OIF (2019-2022) soulignant son engagement constant en faveur de la famille francophone. Toute action pour une efficacité et une visibilité passe bien sûr par un financement adapté aux objectifs.
En octobre 2019, la Principauté accueillera, la 36e Conférence ministérielle de la Francophonie sur le thème: "Réconcilier l’Humanité et la Planète: perspectives dans l’espace francophone à la veille des 50 ans de l’OIF".
Notre section va donc à cette occasion proposer dans les prochaines semaines au gouvernement un événementiel presse complémentaire et mettant en lumière le cation humanitaire de Monaco dans la francophonie auprès de la presse francophone. Nous espérons que ce projet recevra l’accord du Gouvernement Princier et si oui, le soutien indispensable au succès de sa réalisation.
Gouvernement Princier de Monaco
Laurence Dionigi, une conférence dans les règles de l'art au féminin (février 2019)
Le 13 février 2019, le grand salon abritant les conférences de la Maison de France affichait complet avec une participation record. La conférencière, membre de l’UPF Monaco Laurence Dionigi, a présenté autour de l’un de ses ouvrages "Les Grandes Oubliées de l’Art" et la problématique de "la reconnaissance du rôle de la femme dans l’histoire de l’art".
Laurence Dionigi s’est fait connaitre par des romans historiques aux intrigues bien ficelées permettant de lever les tabous sur la période de la guerre et de l’après-guerre sur la cote d’azur et en Principauté de Monaco. Elle milite aussi, comme tant d’autres aujourd'hui, pour une relecture de l'histoire, dans son cas celle de l'art, redonnant aux femmes toutes leurs places longtemps occultées.
Sa conférence a été une démonstration objective avec de nombreuses projections et références du combat de l’antiquité à nos jours de femmes voulant être considérées comme des artistes à part entière.
Il leur aura fallu des siècles pour signer de leur nom et échapper à la tutelle d'un père, d'un mari ou d'un protecteur.
Il semble que ce soit à peu près aujourd'hui chose faite. Mais la réalité reste cruelle, les œuvres au féminin sont sous-représentées dans les musées et expositions. Aujourd'hui les femmes restent largement sous-cotées et donc un placement moins attractif que les grands peintres hommes. L'art étant de nos jours un marché, parfois spéculatif, le dernier combat n'est pas celui de la reconnaissance, mais celui de l'inégalité des cotes. Quand les œuvres des femmes se vendront aussi bien que celles des hommes, la presse a son rôle à jouer, une injustice historique au regard du talent, qui n'a pas de genre, sera enfin réparée.
Le public a été largement convaincu par la démonstration de Laurence et les échanges ont permis de montrer que les choses avancent dans les nouvelles technologies et que certaines femmes ont été reconnues en leur temps sur notre Côte d'Azur et à Monaco pour leur vraie valeur, ce dont personne ne s'étonnera dans cette région de culture et d’ouverture.
Patrice Zehr
UPF-Monaco et l’Union des Arméniens de Monaco revisitent l’histoire du génocide (décembre 2019)
L'Union des Arméniens de Monaco et l’Union de la Presse Francophone, section de Monaco, ont organisé récemment une conférence débat à Monaco. Cette conférence est une suite logique de la participation de notre section nationale aux assises internationales de l’UPF en Arménie. Cet événement, couplé avec le sommet de la francophonie à Erevan, a permis à notre section de renforcer ses liens avec le gouvernement arménien, la presse de ce pays, mais aussi sa diaspora notamment celle de Monaco et de la Côte d’Azur. Françoise Rossi y a joué un rôle essentiel. Elle a en effet publié un livre de témoignages pour la reconnaissance du génocide arménien "Enfants d’Ararat", un ouvrage fort et justement apprécié. Elle a pu réaliser son rêve et se rendre dans le pays dont l’histoire douloureuse fait partie maintenant de sa sensibilité. Elle a donc présenté son livre et l’histoire mouvementée de sa publication. Elle a aussi été submergée par l’émotion de sa découverte de l’Arménie charnelle et du Mémorial du Génocide. Elle avait collecté des témoignages, elle a été face à l’horreur. On n’en sort jamais indemne.
Cette conférence, suivie d’un débat a donné lieu à des interventions de S.E. Jacques Boisson, Secrétaire d’État, et d’Armand Eker, chirurgien renommé et Président de l’Union des Arméniens de Monaco. Le rôle de la presse dans la prise en compte du premier génocide du XXe siècle et de sa reconnaissance internationale (malgré la persistance de la Turquie dans le déni), a été évoqué par des représentants des Arméniens de Nice et de Cannes. La place du génocide arménien dans les programmes scolaires a donné lieu à des échanges pour regretter, malgré des progrès, son traitement toujours trop réduit. Les horizons économiques de l’Arménie en pleine évolution démocratique mais dramatiquement enclavée ont retenu l’attention de Garnik Mazmanian, Président de la Chambre de Commerce franco-arménienne de la Côte d’Azur et de son Vice-président Garo Mardirosyan. L’importance du souvenir et de la transmission du premier génocide du XXe siècle a été particulièrement ressentie par l’association monégasque Devoir de Mémoire.
L’UPF a pu donc, aux côtés de partenaires arméniens, jouer son rôle, qui est celui de la presse, de rappel de la vérité historique pour la lucidité devant l’actualité.
Patrice Zehr
L’UPF Monaco en Arménie et auprès des Arméniens (novembre 2019)
Notre section nationale a participé aux assises annuelles de l'Union Internationale de la Presse Francophone à Tsagkhadzor en Arménie. Ces assises se sont déroulées en même temps que le Sommet de la Francophonie, à Erevan la capitale, et de son Forum Économique.
Si nous avons animé discussions et certains débats consacrés à la thématique de cette année "médias et migrations", nous nous sommes surtout rapprochés des autorités de ce beau pays grâce à sa diaspora francophone et dynamique installée dans notre région, à savoir l'Union des Arméniens de Monaco et la Chambre Économique Franco-Arménienne de la Côte d’Azur, des soutiens considérables pour notre délégation représentée pour l'événement par le président de la section monégasque, son vice président Philippe Tallois et par notre adhérente-journaliste Françoise Rossi. Cette dernière est en effet très appréciée par la communauté arménienne, car elle est l'auteur d’un livre, recueil de témoignages pour la reconnaissance du Génocide arménien "Enfants d’ Ararat" dans la collection Graveurs de mémoire chez L'Harmattan. La préface est de Youri Djorkaeff que Françoise a retrouvé à Erevan. Cette amicale proximité a permis à Françoise de nous représenter auprès des autorités arméniennes, des institutions représentatives de la diaspora, mais aussi au plus près du Prince Souverain comme du président français.
S.A.S. le Prince Albert II de Monaco a reçu, après le Pape François et l'omniprésent, malgré sa disparition, Charles Aznavour, un cadeau d’exception: le troisième exemplaire d’un prestigieux tapis "Megerian", un tapis tissé dans la plus pure des traditions. Cela grâce à la générosité de Mr Vruyr Penesyan qui tenait à ce que le souverain monégasque soit honoré en Arménie par l'art de ce pays.
L'Union des Arméniens de Monaco compte renforcer ses liens avec le nouveau ministre arménien de la diaspora Mkhitar Hayrapeytan. Une synergie est envisagée dans la dynamique de la nouvelle démocratie arménienne et des actions humanitaires si importantes à Monaco.
La Francophonie plus que jamais doit se vivre comme un pont, respectueux des histoires, des identités et des spécificités, dans la recherche des libertés essentielles. L’Upf entend y jouer tout son rôle à Monaco, et dans le cas présent, aux cotés de la diaspora arménienne solidaire de cette nouvelle République d’Arménie.
Patrice Zehr
Monaco dans l’arche de la Francophonie
Retour d’Erevan
La délégation de la section UPF de Monaco, composée du président Patrice Zehr, du vice-président Philippe Tallois et de la journaliste et écrivain Françoise Rossi, a participé aux assises de l’UIPF internationale en Arménie.
Ces assises se sont déroulées autour de la thématique “médias et migrations” dans la coquette station de ski de Tsaghkadzor à 60 kilomètres de la capitale Erevan. Notre section a également participé en observateur au Sommet de la Francophonie à Erevan même.
Nous reviendrons sur la thématique des assises. Pour nous cependant l’essentiel s’est déroulé ailleurs.
Les Arméniens de Monaco ont permis par une contribution à Françoise Rossi de se rendre à Erevan. Elle a écrit “Enfants d’Ararat: témoignages pour la reconnaissance du génocide arménien” aux éditions L’Harmattan avec préface de Youri Djorkaeff. Françoise a donc parfaitement intégré les plus hautes autorités arméniennes dont les représentants de la diaspora. C’est pour nous tous une grande satisfaction et une fierté. Cela va nous permettre d’intensifier les liens de notre section avec les résidents arméniens de la Principauté - on en reparlera.
Patrice Zehr
L’UPF section de Monaco a fait sa rentrée le 6 septembre 2018 (septembre 2018)
À l’ordre du jour, la participation de notre section aux assises de l’UPF Union de la presse francophone - page officielle à Erevan, en Arménie, du 9 au 12 octobre prochain, comme au sommet de la
Francophonie qui se déroulera aussi en Arménie. Nous espérons une délégation de 3 personnes comprenant le président, Philippe Tallois, vice-président, accréditée pour la couverture du sommet de
la Francophonie et Françoise Rossi dont un livre sur l’Arménie a retenu l’attention de la diaspora arménienne de Monaco. Une fois de plus nous serons sollicités pour l’animation de débats sur la
thématique choisie par l’UPF internationale "Médias et Migrations". Ce sujet d’actualité concerne bien entendu la douloureuse histoire arménienne. Les spécificités de Monaco seront une fois de
plus présentées aux représentants de la presse de la francophonie regroupant plus de cent pays, comme précédemment a Lomé, Madagascar ou en Guinée.
Le deuxième sujet concerne hélas notre situation financière. Pour le moment le Gouvernement Princier a refusé toute aide en dépit de nos demandes appuyées mettant en avant nos activités et l’intérêt pour Monaco de notre action dans la presse francophone. Une position qui nous parait incompréhensible et que nous espérons provisoire. Notre association s’en est émue auprès du Conseil national Hémicycle Conseil National (majorité comme opposition) qui va nous appuyer pour obtenir du Gouvernement soit une aide à l’événementiel, soit une subvention comme en perçoivent à Monaco de nombreuses associations moins utiles pour certaines à l’image de la Principauté que la nôtre.
D’autre part, notre association va continuer à argumenter pour une séparation de la communication audiovisuelle et de l’information de service public, à créer. Le Ministre d'État s’y était engagé puis a changé de position ce qui est son droit, la nôtre étant de défendre dans la cohérence et la continuité le rôle des journalistes professionnels dans notre état de droit.
Cap donc sur Erevan pour la liberté et l’indépendance d’une presse responsable dans le respect absolu des spécificités de chaque pays et du nôtre en particulier.
Patrice Zehr
Bonnes vacances et bonnes résolutions (juillet 2018)
En ce début juillet 2018, bonnes vacances à tous avec ceux qui vous sont chers.
La section de l'UPF Monaco reprendra ses activités en septembre. Nous finaliserons alors notre participation aux assises d’Erevan en Arménie, début octobre, ainsi que la reprise des Conférences/Débats de la rentrée en partenariat avec la Maison de France. Le premier invité sera Vladimir Fédorovski sur le thème "Cote d’Azur (une passion russe de la culture française", fin octobre.
L'UPF Monaco continuera sur sa ligne éditoriale, défense de la liberté d’une presse francophone responsable dans le respect des spécificités nationales. C’est particulièrement vrai pour Monaco où aux côtés de la nouvelle majorité parlementaire nous allons continuer à œuvrer pour convaincre le Gouvernement de la nécessité de la création d’un CSA monégasque pour faire évoluer une partie de la communication télévisuelle vers un service public avec des journalistes reconnus par la profession. C'est selon nous indispensable au-delà des négociations avec l’Europe pour notre image internationale.
Le Gouvernement Princier, sollicité par ailleurs pour nous permettre de faire face à nos activités. Nous sommes sûrs que, comme pour le sommet de Madagascar, il nous donnera les moyens de représenter Monaco au sommet de la francophonie à Erevan, au sein des assises internationales de l'UPF et de poursuivre nos manifestations culturelles et journalistiques en Principauté et dans la région de proximité.
Patrice Zehr
L’UPF Monaco reçue au Conseil National
Le président de l’UPF Monaco Patrice Zehr et Jean-Louis Filc, secrétaire général du syndicat des journalistes de Monaco affilié à la fédération internationale des journalistes, ont été reçus le 19 avril dernier au Conseil National.
Étaient présents : Le Président du Conseil National (CN); M. Stéphane Valeri, la Vice-Présidente Mme Brigitte Boccone-Pagés, le Président de la commission Finances et Économie M. Balthazar Seydoux, la directrice de cabinet Mme Virginie Cotta. Pour le groupe UM (opposition); M. Jean-Louis Grinda (Président de commission). Horizon Monaco s’était fait excuser.
Notre section membre de l’Union Internationale de la Presse Francophone a reçu l’appui de la majorité du CN dans sa nouvelle démarche, une demande officielle de subvention auprès du Gouvernement Princier après un premier refus non motivé d’aide ponctuelle.
Nous avons constaté tous groupes confondus, une identité de vue sur l’évolution de la presse à Monaco et notamment de son audiovisuel. Il y a lieu de se féliciter de la volonté de la Communication gouvernementale à augmenter et diversifier sa diffusion notamment dans le cadre des nouvelles technologies.
Pour l’UPF comme pour le CN cela est cependant sans rapport avec la séparation d’un service public audiovisuel professionnel de la communication gouvernementale.
Cette promesse du début de la gouvernance Serge Telle reste plus d’actualité que jamais au regard des évolutions internationales, comme des négociations avec l’Europe. L’UPF veut donc appuyer l’action du parlement pour trouver avec le gouvernement un cadre permettant la mise en place d’une information -et non d’une communication- audiovisuelle et pluraliste. Elle est disponible pour toute discussion, et ce au plus haut niveau.
La réflexion commune sur une haute autorité - type CSA- nous parait un moyen d’assurer le respect des spécificités de Monaco dans l’exercice responsable de la liberté d’opinion, élément constitutif d’un état de droit démocratique.
L’UPF est convaincue que le gouvernement, qui est seul habilité à prendre des décisions dans ce sens, sera sensible à une argumentation qui prend en compte le rôle des journalistes, reconnus comme tels par la profession, comme l’intérêt de Monaco.
Patrice Zehr
Maison de France: la défense du français fait le plein
Salle complète, plus de 80 personnes dans le cadre de la Maison de France pour la deuxième conférence du cycle-actualité et francophonie à l’initiative de la section de Monaco de l’UPF le 13 mars dernier. Cette fois, le partenariat entre l’UPF Monaco et les associations culturelles et d’entraide des Français de Monaco au sein de la Maison de France a porté sur la défense du français.
"Peut-on encore sauver la langue française?" était la question posée.
Jean Paul Brighelli, l’enseignant et essayiste bien connu, en dehors de toute approche par trop politique et polémique, a défendu sa vision de la dégradation de l’apprentissage du français à l’école. De belles références culturelles dans une langue claire.
Une démonstration imparable et convaincante avec des explications étayées sur les raisons d’un effondrement indiscutable et des propositions de solutions d’avenir prenant racine dans un passé pas si lointain, mais adapté au temps. Le but est d’en finir avec le cycle infernal de générations sacrifiées par une éducation en crise aux mains d’idéologues déconnectés de la réalité, de pédagogues calamiteux.
Une analyse critique certes, mais avec un message d’espoir qui s’appuie sur la nouvelle politique du ministre Blanquer et le retour annoncé et attendu au principe de réalité
Un espoir aussi, message en direction de l’Upf notamment, grâce à l’apport mondial à la défense du français tel qu’on doit l’écrire et le parler dans le cadre de la francophonie. On enseigne mieux le français souvent à l’étranger qu’en France.
La presse écrite et audiovisuelle a donc tout son rôle à jouer dans la défense du français langue d’actualité et de diplomatie internationale.
Message reçu.
Patrice Zehr
La section UPF Monaco aux Assises de Conakry
L’UPF Monaco a participé, forte d’une délégation de 5 personnes aux 46e assises de l’UIPF à Conakry, consacré à "Journalisme - investigation - transparence".
Notre délégation était composée, outre de son président Patrice Zehr, de Philippe Tallois et Marie-Paule Tallois, d’Yvette Gazza Cellario et de Claude Cellario.
Le président a animé un atelier de débats consacré au web et a été le médiateur d’une séance permettant de faire un point général sur les principales interventions. Nos délégués ont été actifs et ont lié des liens avec de nombreuses autres associations. (Les photos d’Yvette en sont la preuve.)
L’idée générale a été pendant ces Assises de valoriser comme un apport à la liberté de la presse et à la démocratie, l’investigation notamment dans le cadre des nouvelles technologies numériques réseaux sociaux et lanceurs d’alerte.
Il aura été cependant vite évident qu’il y avait des limites tenant à la déontologie et à la formation. Le journaliste devait être encore plus responsable et respectueux des règles juridiques des pays où il exerce. Il fallait aussi distinguer les journalistes des bloggeurs et lanceurs d’alerte et les protéger en les formant pour en faire des acteurs de presse reconnus, après avoir été professionnalisés.
Les débats ont été très intéressants dans un climat cependant de conflit entre la présidence guinéenne et certaines radios relayant des appels à la grève de syndicalistes considérés comme des factieux. Le président Alpha Condé a d’ailleurs fermé une de ces radios au lendemain de la fin des Assises. Et ce, malgré une intervention ferme et remarquable du président international de l'UPF Madiambal Diagne, en présence du président guinéen. Une contradiction concrète entre les grands discours et la réalité dans de nombreux pays francophones!
Pour le reste, la presse fait partie de la construction partout de l’Etat de droit dans le respect des lois et cette évidence a progressé à Conakry. Une capitale dont les journalistes remarquent la surpopulation, la pauvreté et la saleté, sans oublier une certaine insécurité. Il faut sortir de la ville tentaculaire pour apprécier la vraie Guinée. Un accueil par ailleurs formidable des organisateurs guinéens de ces 46e Assises a rendu le séjour agréable dans un bel hôtel d’affaires près du grand port africain. Elles auront fait toucher du doigt l’investigation indispensable dans la transparence pour renforcer l’Etat de droit, mais aussi parfois ses limites et ses dérives.
Patrice Zehr
Atelier d'écriture(s) de l'UPF Monaco pour les lycéens passionnés de lettres
Les lycéens lauréats du concours littéraire Fabian Boisson 2017 se sont initiés aux formes d'écriture propres à la presse au cours d'un stage organisé les 4 et 5 septembre 2017 par la section monégasque de l'Union de la Presse Francophone. Partenaire de l'opération, la villa Les Camélias, musée privé à Cap d'Ail, s'est transformée en résidence d'auteurs.
Le premier jour, les étudiants ont tourné dans les ateliers de quatre formateurs spécialisés: écriture journalistique avec Jean-Louis Filc, rédacteur en chef radio, administrateur de Monaco Média Diffusion, enseignant en journalisme; écriture poétique avec Sabine Péglion, docteur ès lettres, prix international de Poésie Léopold Sedar Senghor 2016; écriture romanesque avec l'écrivain Jean-Luc Guillet; initiation au dessin de presse avec Jean-Jacques Beltramo, journaliste-dessinateur et auteur de bandes dessinées.
Le lendemain, guidés par Hélène Bonafous, conservateur du musée, ils se sont imprégnés de la richesse du patrimoine de la villa, en particulier la collection exceptionnelle d’œuvres du peintre basque Ramiro Arrue. L'édifice Belle Époque témoigne du passé artistique et humain de Cap d'Ail et du passage en ses murs de nombreuses célébrités. La villa est en effet particulièrement propice à la création littéraire: André Malraux s'y était isolé d'avril à octobre 1941 pour travailler à sa biographie romancée de Lawrence d’Arabie. Un cliché le montre assis dans le parc en compagnie d'André Gides, tous deux plongés dans leurs réflexions. Les auteurs d'aujourd'hui viennent y présenter leurs dernières productions. Mémoire musicale également: au rez-de-chaussée, le piano pneumatique centenaire, construit par le grand-père de Michel Gramaglia, propriétaire et mécène du domaine, joue des classiques "enregistrés" sur des rouleaux perforés par les grands pianistes de l'époque.
L'après-midi, pour mettre en œuvre leurs techniques fraîchement acquises, les stagiaires ont préparé l'exemplaire unique du magazine éphémère "Camélias Info". Le thème provocateur proposé (heureusement sans fondement!) excitait les passions journalistiques et littéraires: "La Villa-Musée va-t-elle devenir un restaurant fast-food?"... Sous la houlette du "rédacteur en chef" Patrice Zehr, président de l'UPF Monaco, et avec les conseils des formateurs, les six membres de la "rédaction" ont écrit et organisé le contenu des quatre pages: un éditorial signé Héloïse Fabbretti, deux reportages de Linda Pinto et Gaia Pastor, une interview et un poème du même Grégory Djordjevic, la rubrique culturelle de Liza Palut, une nouvelle de Gaia Olivieri, des dessins de presse et des photos. On espère un résultat au niveau de l'enthousiasme des rédacteurs et... de celui de leurs parents qui demandent à bénéficier à leur tour d'un atelier identique... L’Éducation nationale et le corps enseignant souhaitent pour leur part que cette "classe de maîtres" (restons francophones!) se reproduise chaque année.
Pierre Dévoluy
Légende photo: conférence de rédaction à la Villa Les Camélias
Une section en marche vers des synergies spécifiques
La section de Monaco partage tous les combats pour la liberté de la presse et la dignité des vrais journalistes de l’Union Internationale de la Presse Francophone.
Elle inscrit également son action dans les spécificités de Monaco. Elle est disponible pour accompagner en Principauté la naissance d’un vrai service public d’informations, séparé de la communication gouvernementale, comme l’avait promis dès son entrée en fonction le Ministre d’Etat, M. Serge Telle.
Elle recherche pour sa visibilité et son efficacité des partenariats ayant du sens.
C’est dans cette volonté que s’inscrit la remise les 4 et 5 septembre 2017 d’un prix de l’UPF Monaco pour les jeunes lauréats du concours littéraire du Festival du livre de Monaco. Il s’agit d’un "master" sur deux jours d’atelier d’écriture et de journalisme avec des initiations au dessin de presse. Cette manifestation préparée dans notre section par Pierre Dévoluy se déroulera dans la cadre féerique de la Villa Musée Les Camélias. Situé à Cap-d'Ail dans une propriété Belle Epoque, ce musée partenaire majeur de l’événement, permet au public de découvrir des archives de Cap-d'Ail depuis l'époque de sa création, en 1908, puis tout au long du XXe siècle. L'art de vivre, le développement de la commune et les personnages célèbres qui l'ont fréquentée sont l’âme de ce musée.
Nous avons également acté un partenariat pour des conférences avec la Maison de France qui héberge les associations adhérentes à la Fédération des groupements français de Monaco. Celle-ci a pour but de développer toute activité propre à promouvoir la pensée et les objectifs culturels, intellectuels, économiques et sociaux, de la France à Monaco, dans le cadre de la communauté de destin entre les deux pays. L’information au service de la réalité - car la Maison de France vient en aide aux Français de Monaco dans le besoin. Cela ne se sait pas, mais les Français de Monaco ne sont pas tous des riches privilégiés, bien au contraire. Informer sur le vrai Monaco, c’est aussi un objectif majeur de l’UPF.
Patrice Zehr
De Monaco à l’Afrique… une initiative durable
Forte impression lors du 2e Symposium Médias et Développement durable à Ben Guerir
"Montrer l’exemple n’est pas la meilleure façon de convaincre, c’est la seule" (Gandhi)
Monaco avait reçu l’an dernier le symposium "Médias et Environnement en Méditerranée" et pour Madiambal Diagne, président international de l’UPF, l’exemple de Monaco a fait école et conduit à étendre le modèle à l’ensemble de l’Afrique. A cet égard Tidiane Dioh de l’Organisation Internationale de la Francophonie a fait remarquer qu’il n’y avait plus à distinguer des problèmes environnementaux du Sud et du Nord car "on est tous dans le même bateau" et des côtes sont menacées de submersion sur tous les continents.
Pour la centaine de journalistes représentant 27 pays à Ben Guerir les 30 et 31 mars 2017 au nord de Marrakech, la bonne pratique journalistique consiste à relayer les bonnes pratiques environnementales sur le terrain. Des chroniques et émissions consacrées à la protection de l’environnement et au développement durable y contribuent avec des reportages sur le terrain. Des réseaux de journalistes existent, notamment au Sénégal, et il y a même des réseaux internationaux pour amplifier toutes les actions qui vont dans le bon sens, mais on ne s’interdit pas de déclencher une alerte comme l’a fait dans un autre domaine la diffusion des "Panama Papers", ces documents confidentiels sur les placements illégaux mis au grand jour.
Prendre position a été jugé nécessaire compte tenu de l’enjeu, mais sans dogmatisme, en s’appuyant sur des études reconnues, en prenant la peine de se former et s’informer soi-même auprès de scientifiques parfois pas préparés à communiquer au grand public et comme pour la sécurité routière le message peut aussi être véhiculé de façon ludique via le jeune public.
Pour inspirer le symposium, l’Université Mohammed 6 Polytechnique (UM6P) dessinée par Ricardo Bofill donnait l’exemple de bâtiments climatisés à la fois par des moyens modernes mais aussi par une circulation d’air héritée de constructions traditionnelles tandis qu’au restaurant universitaire on pratique le tri sélectif en déposant son plateau. Les études et les recherches pratiquées à l’UM6P ont pour objet la préservation des ressources naturelles, l’eau, l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’aménagement du territoire, les énergies renouvelables auxquelles se consacre non loin de là le "Green Energy Park" où sont testés différents modèles de capteurs solaires, d’éoliennes pour adapter les dispositifs aux spécificités marocaines et créer des normes pour le pays. Cet Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles, accompagne l’étude, la construction et l’exploitation de centrales photovoltaïques. S’ajoute à cela un modèle sociétal - les premiers étudiants de l’Université sont des boursiers, les voitures électriques de l’Institut sont prêtées à des associations - et Ben Guerir ville nouvelle... verte fait partie, avec l’UM6P et l’Institut, des grands projets de développement de l’Office Chérifien des Phosphates dont il est le 1er exportateur mondial tout en ayant un site principal labellisé ISO 14001, en autosuffisance énergétique avec un pipe-line, du site d’extraction au centre de production, salué par la COP 22 pour la réduction obtenue des émanations de CO2. Une usine de désalinisation a permis d’optimiser la consommation d’eau.
On appelle tout cela un écosystème et de Ben Guerir à Monaco c’est un exemple.
Philippe Tallois
L’UPF s’implique dans la Monaco Ocean week
La MOW, la semaine des Océans de Monaco, puisque nous sommes francophones, propose jusqu'au 4 avril prochain toute une série de rencontres autour des océans et des dangers qui les menacent. Jeudi 30 mars un dîner-débat était organisé dans le cadre prestigieux du Yacht Club de Monaco sur le thème "Océans grandeurs et servitudes".
La soirée animée par le Secrétaire Général de l'UPF Monaco réunissait des cadres de la Fondation Prince Albert II, dont le vice-Président SEM Bernard Fautrier, mais aussi des armateurs, des architectes navals, des chercheurs et des scientifiques, venus de tous horizons, des gestionnaires de zones marines protégées ainsi qu’un public unanimement concerné par ce problème majeur. L’acidification des océans, la montée des eaux, le dérèglement climatique, les mouillages responsables, la pêche maîtrisée, les recherches en matière de propulsion marine, l’énergie solaire au service du yachting, autant de sujets qui furent abordés autour d’un dîner dont les produits étaient tous issus de la mer. Monaco fut d’ailleurs, et à plusieurs reprise cité en exemple pour ses initiatives, comme la plus récentes interdisant l’usage des sacs plastiques. La soirée se terminera sur une note relativement optimiste, chacun s’accordant à dire "que la situation n’était encore irréversible, mais qu’il fallait agir vite et maintenant pour qu’elle ne le devienne pas".
Ainsi, et dans le respect de la feuille de route dictée par notre Président, l'UPF Monaco a montré son implication dans ce domaine environnemental et du développement durable. Un sujet qui concerne chacun d’entre nous et qui s’inscrit dans la démarche volontaire du Prince Souverain.
L'UPF Monaco aux rencontres PSMS
L'UPF Monaco était présente lors des 6es Rencontres autour du Patrimoine sportif et de la mémoire du sport qui viennent de se dérouler à Marseille et Nice les 27, 28 et 29 mars 2017.
Une vingtaine de tables rondes regroupant chercheurs, historiens enseignants et journalistes ce sont déroulées aux archives départementales des Bouches-du-Rhône et dans le cadre prestigieux du Musée National du Sport de Nice. La mémoire du sport, la médiatisation, l'utilisation de la langue française et nombre d'autres thèmes furent abordés par les intervenants et parmi eux Jean-Louis Filc, ancien Directeur du service des sports de RMC et Secrétaire général de l'UPF Monaco.
Bernard Spindler nous a quitté
Il avait 77 ans. Nous garderons de l’homme le souvenir d’un passionné. Passionné de sport, d’automobile, d’histoire et de littérature, passionné de cinéma et d’équitation, amoureux du vin et des belles choses. A ces fruits de la passion il ajoutait le talent rare de l’improvisation, qu’il maniait avec dextérité, et qu’il agrémentait d’un verbe toujours onctueux. Il avait horreur de la vulgarité de langage. N’en déplaise aux sycophantes d'aujourd'hui qui jugent en 140 signes, il savait accorder le devoir de synthèse avec l’exigence de syntaxe. J’avais assuré sa succession aux services des sports de RMC, alors qu’il fumait encore la pipe en levant le front. Dans son bureau qui avait gardé le parfum doux et sucré de l'Amsterdamer, j’avais découvert toute la complexité de ce journaliste autodidacte et j’avais appris que lui aussi avait un maître. C’était Chancel qu’il vénérait au point d’en calquer la rondeur de phrase. Dans cet univers de la radio ou nous n’étions que des hommes de parole il était un ton au dessus. Bernard était plus un homme de studio qu’un journaliste de terrain. Certes, le voyait-on au printemps naissant sur les marches du Palais des Festivals à Cannes, ou dans les box du Grand Prix de Monaco, certes, l’avait t-on vu, plus jeune encore, dans des tribunes de stades, mais son univers c’était le studio. Il avait ce talent de conteur qui d’un rien font une histoire. Plus tard lorsque les voix de la radio devinrent impénétrables pour nombre d’entre nous, Bernard se consacra à l’écriture. Une dizaine de romans souvent chargés d’histoire sont aujourd'hui signés de son nom. Dans ce monde ou les bons becs ne sont que de Paris, il apportait un rayon de Sud depuis Monaco, ce pays dont il était devenu citoyen en ce début de siècle. Il rejoint aujourd'hui Chancel, son maître, Sire, Bouteiller et Arthur au Panthéon des hommes de radio. Vous qui entendiez des voix, écoutez encore, il en est une qui s’est tue. L’UPF Monaco se devait de rendre hommage à cet homme qui, toujours, fut l’ardent défenseur de la langue française.
Jean-Louis Filc
Semaine de la Presse et des Médias dans l’Ecole: l’UPF Monaco partage l’info
"D'où vient l’info?"
Tel était le thème cette année et l’UPF Monaco a choisi de mener les élèves du collège Charles III à la source de l’info, du moins à celles dont dispose son vice-président Philippe Tallois lorsqu'il réalise le journal "Tout en images" de Télé Monte-Carlo.
Toute une classe a pu découvrir sur ordinateur, comme le journaliste quand il arrive au petit matin, les dépêches de l’Agence France Presse, leur illustration en images sur l’AFP vidéo, et les reportages proposés par Associated Press T.V. parmi les échanges internationaux de l’Eurovision, allant de l’événement majeur de la journée au petit clin d’œil de fin de journal tel qu’un nouveau-né hippopotame dans un zoo.
Avec l’accord du directeur du site et la participation active des techniciens de TMC à Monaco la visite commentée des installations d’enregistrement, de montage et de diffusion de Télé Monte-Carlo et NT1, sans compter les diffusions internet, a permis aux élèves de placer leurs observations dans un contexte d’ensemble.
Auparavant ils avaient pu assister sur le port de Monaco à l’enregistrement des plateaux de présentation du journal télévisé "Monaco info", la télévision locale de Monaco dont le contenu déjà riche des événements situés en Principauté s’élargit également aux missions scientifiques et humanitaires soutenues et parfois vécues par le Prince Albert II.
D'autres rendez-vous sont prévus entre journalistes de l’UPF Monaco et élèves monégasques.
Philippe Tallois
Environnement et sport dans la presse monégasque
Le combat de l’Upf internationale pour le progrès par la presse de l'éthique mondiale recoupe à Monaco des priorités du Prince Albert II. Deux sujets sont actuellement traités par la presse monégasque: l'environnement et le sport.
Tous ceux qui ont participé au symposium de mars 2016 savent combien Monaco est engagée dans la lutte climatique. Le mensuel "La Principauté" consacre son numéro de mars 2017 à la nouvelle donne mondiale avec l’arrivée à la maison blanche du climato-sceptique Donald Trump. Alors que la fondation Albert II dirigée par S.E. Bernard Fautrier a célébré ses 10 ans à Paris, ce dernier estime que Trump ne pourra rien empêcher. Face à certains effacements ou replis la détermination du "petit" Monaco prend une "grande" valeur, constate le mensuel.
"Monaco Hebdo", l’hebdomadaire de Monaco, rappelle lui l’importance de l’éthique sportive. Ce sont les valeurs de la "planète Mandela" opposées une fois de plus à Trump qui sont soulignées autour de la remise à Monaco des "Laureus awards" où se sont retrouvés des légendes du sport dont Usain Bolt et Simone Biles, les sportifs de l’année. Le journal donne la parole à un nageur syrien membre de l’équipe des réfugiés qui rappellent que le sport est un acteur mondial bien au-delà des confrontations et résultats sportifs.
La place du climat et du sport dans l’information est de plus en plus importante. A Monaco ces deux sujets sont depuis toujours au cœur de l’intérêt des journalistes et des médias monégasques.
Cela correspond parfaitement à la ligne Albert II, mais les journalistes le font non pas par flagornerie mais par conviction. Une conviction d’ailleurs largement partagée par la presse francophone comme l'ont rappelé les dernières Assises, entre autres de Madagascar.
Le journalisme partenaire de la culture
La réunion de l’UPF Monaco du 9 février 2017 a permis d’établir l’agenda des prochaines activités et participations de notre section.
Le choix s’est fait dans l’intérêt de la défense de la presse et des journalistes et dans les particularités de Monaco. L’année dernière nous avions par un symposium au grand retentissement mis en avant l’environnement, cette année ce sera la culture et l’écriture.
Monaco est en effet une ville de culture et d’écriture. Il y a le Prix Prince Pierre connu dans le monde entier pour ne citer qu’un exemple et il y a depuis quelques années le festival du livre de Monaco. Ce dernier grâce Yvette Gazza-Cellario, membre de l’UPF Monaco, a connu depuis quelques années un succès bien au delà des frontières de La Principauté. C’est devenu un salon de référence.
Cette année l’UPF va s’associer par un prix original à ce salon, offrant aux jeunes lauréats de son concours annuel d’aller plus loin dans leur recherche de l excellence en écriture. Le prix sera remis et dévoilé le 26 mars.
Mais l’UPF Monaco participera bien sur à la Semaine de la presse du 20 au 26 mars dans un partenariat avec l’éducation nationale et sera représentée lors d’un colloque à Nice autour de la thématique "médias et radicalisation".
Nous reviendrons bien sur plus en détail sur ces activités qui manifestent de notre volonté d’une action dynamique adaptée pour renforcer la liberté et la responsabilité des journalistes, sans oublier leur devoir de culture et d’écriture.
Les leçons des Assises de Madagascar pour Monaco
Après le symposium sur l’environnement, les médias et la Méditerranée, c’était l’autre grand rendez vous international 2016 pour l’UPF Monaco.
Les Assises de Madagascar auront confirmé la nouvelle crédibilité de notre section nationale. Le succès du symposium a été évoqué. Cela a renforcé l’image de leader environnemental de La Principauté, déjà leader de l’aide humanitaire à Madagascar même.
Notre journaliste Françoise Rossi a ramené d’ailleurs de la "grande île" un reportage édifiant sur l’action de Monaco à Madagascar.
Ces assises ont renforcé au plan international une synergie qui existe déjà à Monaco. L’UPF s’est rapprochée pour des actions communes avec la Fédération internationale des journalistes reconnue par les grandes organisations internationales. Or sur les 18 membres de l’UPF Monaco, les journalistes du Syndicat des journalistes de Monaco sont des adhérents reconnus dans une section nationale par la Fédération internationale des journalistes.
Ces assises ont d’autre part déterminé une priorité. Séparer la communication gouvernementale de l information publique. Ne pas confondre communicants de gouvernement avec journalistes indépendants. C’est un problème dramatique dans de nombreux pays membres de l’UPF. C’était un anachronisme à Monaco.
L’UPF et le SJM soutiennent donc la volonté exprimée par le gouvernement de Serge Telle de séparer la communication de l’information et de créer un vrai pôle d’information publique professionnalisée pour Monaco. Cela permettra à la Principauté d’informer en interne les nationaux, les résidents mais aussi d’informer vers l’extérieur avec des journalistes de service public en complément de l’indispensable communication de presse gouvernementale.
L’objectif indispensable pour l’image d’État de droit démocratique de Monaco est légitime et enthousiasmant pour l’UPF et le SJM, mais mérite bien sur une approche positive, confiante mais bien sur vigilante.
Ce développement a été rendu possible par un dynamisme qui s’est concrétisé par un symposium sur les médias et l’environnement en Méditerranée, à Monaco même. Cette manifestation a été honorée au-delà de la participation de plusieurs dizaines de journalistes des deux rives par la présence effective et l’intervention du Prince Souverain aux côtés de Michaëlle Jean secrétaire générale de la Francophonie, du président de l'UPF international Madiambal Diagne, de Jean Kouchner secrétaire général et du Ministre d'État de Monaco Serge Telle.
Ce symposium a donné à notre association une visibilité et crédibilité nouvelle.
Notre assemblée générale a été décalée en raison de cette manifestation. Le bureau a été renouvelé après un rapport financier approuvé.
L’UPF - section Monaco s’est réunie en assemblée générale.
Le bureau sortant a obtenu le quitus pour ses rapports moraux et financiers pour l'exercice 2017.
Un nouveau bureau a été élu.
Les actions futures ont été validées:
- Organisation de conférences avec des journalistes et écrivains francophones autour de thématiques d’actualité.
- Mise en place d’un site internet dédié.
- Recherche, grâce à un press-book finalisé ce mois et un document de présentation de l’UPF internationale, de sponsors en plus de la subvention demandée au gouvernement princier.
- Participation à un projet radio sur le net.
- Reportage sur les assises et Madagascar dans le cadre d’un journal de Monaco "La Principauté".
- Participation active à l’évolution de l’information à Monaco pour plus d’indépendance de l’audiovisuel public vis-à-vis de la communication gouvernementale.
- Nous tenterons également de relancer des manifestations régulières presse francophone - francophonie en Principauté, comme cela avait été oralement acté au plus haut niveau lors du symposium.